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FUITE DE LA SAINTE FAMILLE EN EGYPTE

  • Photo du rédacteur: Jean Marius
    Jean Marius
  • 1 juil. 2022
  • 17 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 juil. 2022



Mais, la veille de ces massacres, l’ange du Seigneur se montre à Joseph dans un rêve.


UN ANGE


Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère.

Pars vite par la route du désert, pour l’Égypte ! Reste là-bas.

Je te dirai quand tu dois revenir.

En effet, Hérode va chercher l’enfant pour le faire mourir. C’est ainsi s’accomplira la prophétie qui disait :

" C'est de l'Egypte que j'ai appelé mon fils."


EXODE EN ÉGYPTE DE LA FAMILLE SAINTE


Yoseph se lève, il prend avec lui l’enfant et sa mère et il part pour l’Égypte, pendant la nuit. Il reste là-bas jusqu’à la mort d’Hérode le Grand.

Là fut accomplie la prophétie qui disait :

“ J’ai appelé mon fils à sortir d’Égypte.”


Comme ils étaient parvenus à une grotte et voulaient s'y reposer,

Myriam descendit de l'ânesse et s'assit, tenant Yéshoua sur ses genoux.

Or il y avait trois jeunes garçons qui accompagnaient Yoseph et une jeune fille avec Myriam.

Et voici que soudain, de la grotte, sortirent de nombreux dragons, ce que voyant, les enfants poussèrent des cris de terreur.

Alors Yéshoua, descendant des genoux de Myriam, se dressa devant les dragons ; et ceux-ci l'adorèrent, puis s'en allèrent.

Ainsi fut accompli ce qui a été dit par le prophète David :

" Sur la terre, louez le Seigneur, vous dragons et tous les abîmes." Et l'enfant Yéshoua, s'avançant vers les monstres, leur ordonna de ne faire aucun mal aux hommes.

Mais Myriam et Yoseph craignaient fort que l'enfant fût blessé par les dragons.

Mais Yéshoua leur dit :


YÉSHOUA


Ne craignez pas, et ne me considérez pas comme un enfant. Car j'ai toujours été un homme fait, et il convient que toutes les bêtes fauves des forêts s'adoucissent devant moi.

Et de même les lions et les léopards l'adoraient et les accompagnaient dans le désert ; partout où Myriam et Yoseph allaient, ils les précédaient, montrant la route et, inclinant la tête, ils adoraient Yéshoua.

Mais le premier jour où Myriam vit des lions autour d'elle et toutes sortes de fauves, elle eut une grande frayeur.

Mais l'enfant Yéshoua, la regardant le visage tout éclairé de joie lui dit:


YÉSHOUA


Ne craignez pas, Mère ; car ce n'est point pour vous faire du mal mais pour vous servir qu'ils s'empressent autour de vous.


Et, par ces paroles, il dissipa toute frayeur de leur coeur. Les lions faisaient route avec eux, et avec les boeufs, les ânes et les bêtes de somme qui portaient leurs bagages, et ils ne leur faisaient aucun mal ; mais ils étaient pleins de douceur parmi les brebis et les béliers, que Yoseph avait amenés de Yéhoudah, et même, ils les gardaient avec lui.

Et ceux-ci marchaient au milieu des loups, et ils ne craignaient rien et nul n'éprouvait de mal.

Ainsi s'accomplit ce qui avait été dit par le prophète Yéshayahou 19:1

" Les loups paîtront avec les agneaux, le lion et le boeuf mangeront ensemble du fourrage. "

Car il y avait deux boeufs et un chariot pour transporter les objets usuels et c'étaient les lions qui les protégeaient sur leur route. Or il advint que le troisième jour de leur déplacement, l'or de la fuite en Égypte de Yoseph avec Myriam et Yéshoua.

Pour fuire le massacre des enfants de deux et moins deux ans.

Myriam se trouva fatiguée par l'ardeur du soleil dans le désert.

Apercevant un palmier, elle dit à Yoseph :


MYRIAM


Je me reposerai un peu sous son ombre.


Yoseph s'empressa de la conduire auprès du palmier et la fit descendre de l'ânesse.

Quand Myriam fut assise, elle regarda vers la cime du palmier et la vit chargée de fruits.


MYRIAM


Je voudrais, s'il est possible, Yoseph, de goûter des fruits de ce palmier.


YOSEPH


Je m'étonne que tu parles ainsi : tu vois à quelle hauteur sont les palmes, et tu te proposes de manger de leurs fruits !

Quant à moi, c'est bien davantage le manque d'eau qui m'intéresse, car il n'y en a plus dans nos outres, et nous n'avons pas de quoi nous abreuver, nous et nos montures. "

Alors le petit enfant Yéshoua qui reposait calmement sur le sein de sa mère, dit au palmier :


YÉSHOUA


Penche-toi, arbre, et nourris ma mère de tes fruits !


Et obéissant à ces mots, le palmier inclina aussitôt sa cime jusqu'aux pieds de Myriam, pour qu'on y cueillît des fruits dont tous se rassasièrent.

Quand tous les fruits eurent été cueillis,

l'arbre demeurait incliné,

attendant l'ordre de celui qui lui avait commandé de s'incliner.

Alors, Yéshoua lui dit :


YÉSHOUA


Redresse-toi, palmier, reprends ta force !

Tu partageras désormais le sort de mes arbres qui sont au Paradis de mon Père.

Ouvre de tes racines la source cachée au fond de la terre et que des eaux en jaillissent pour notre soif ! "


Aussitôt le palmier se redressa, et d'entre ses racines se mirent à jaillir des sources d'eaux très limpides, très fraîches et très douces.

Et voyant ces sources, ils furent pleins d'une grande joie ;

ils se désaltérèrent eux, leurs gens et toutes leurs bêtes et ils rendirent grâces à Élohim. Le lendemain, tous repartirent, et à l'instant où ils se mettaient en route, Yéshoua se tourna vers le palmier et lui dit :


Yéshoua


Je te donne ce privilège, palmier, que l'un de tes rameaux soit emporté par mes anges et planté au paradis de mon père.

Je te confère cette bénédiction, afin qu'à tous ceux qui auront vaincu en quelque lutte, on dise : Vous avez la palme de la victoire !


Et, tandis qu'il disait cela, voici qu'un ange du Seigneur apparut, se tenant au-dessus de l'arbre.

Prenant un des rameaux, il s'envola au ciel, le tenant dans sa main.

Ce que voyant, ils tombèrent sur la face, et restèrent comme morts. Yéshoua leur dit alors :


YÉSHOUA


Pourquoi la frayeur envahit-elle vos coeurs ?

Ne savez-vous pas que ce palmier que j'ai fait transporter au paradis, sera préparé pour tous les saints en ce lieu de délices,

comme il a été préparé pour vous en ce désert ?


Et pleins de joie, ils se relevèrent tous. Comme ils faisaient route à nouveau, Yoseph lui dit :


YOSEPH


Seigneur, la chaleur nous dévore, s'il te plaît prenons la route du bord de mer, pour pouvoir nous reposer dans les cités maritimes.


YÉSHOUA


Ne crains rien, Yoseph, j'abrégerai votre route de telle sorte que l'espace qui eût demandé trente jours pour être franchi, vous le traverserez en cette seule journée.


Et tandis qu'ils parlaient ainsi, devant eux commencèrent à apparaître les monts de l'Égypte et ses cités. Joyeux et exultant, ils parvinrent sur le territoire d'Hermopolis,

et pénétrèrent dans une des cités d'Égypte qui est appelée Sotinen.

N'y connaissant personne dont ils pussent recevoir l'hospitalité,

ils entrèrent dans un temple, qu'on appelait le capitole de l'Égypte.

Dans ce temple, trois cent soixante-cinq idoles étaient placées, auxquelles chaque jour on rendait les honneurs divins en des cérémonies sacrilèges. Or il advint que lorsque Myriam pénétra dans le temple avec son petit enfant, toutes les idoles furent jetées à terre,

si bien que toutes gisaient en morceaux, la face brisée, et ainsi leur néant fut prouvé.

Ainsi fut accompli ce qui avait été dit par le prophète Yéshayahou 19:1

"Voici que le Seigneur vient sur une nuée légère et entre en Égypte, et tous les ouvrages faits de la main des Égyptiens trembleront devant sa face." Quand on eut porté cette nouvelle à Afrodisius,

il vint au temple avec toute son armée, et avec tous ses amis et compagnons.

Tous les prêtres du temple espéraient qu'il ne dirait rien de ceux qui avaient causé la chute des idoles.

Et lui, entré dans le temple et voyant qu'était vrai ce qu'il avait entendu, s'approcha aussitôt de Marie et adora l'enfant que Myriam tenait sur son sein, l'enfant Maître.

Et après l'avoir adoré, il s'adressa à toute son armée et à tous ses amis, et il dit:


AFRODISIUS


Si celui-ci n'était pas le Seigneur de nos dieux que voici, ceux-ci ne se seraient pas prosternés devant lui, et prosternés en sa présence, étendus à terre, ils ne témoigneraient pas qu'il est leur Seigneur.

Nous autre, donc, si nous ne faisons pas, pour plus de sûreté, ce que nous voyons nos dieux en train de faire, nous risquerons de provoquer son indignation et nous périrons tous, comme il est arrivé au Pharaon, le roi des Egyptiens, qui régnait en ces jours où Élohim fit de grands miracles en Egypte et fit sortir son peuple par la force de sa main.


Il est raconté aussi !



EVANGILE ARABES DE L'ENFANCE DE YÉSHOUA

CHAPITRE 10

Tandis que Yoseph songeait en lui-même comment s'accomplirait son voyage, l'aurore survint, et il se trouvait avoir parcouru la moitié de la route.

Au lever du jour il était à proximité d'un gros village.

Or il y avait là une idole, avec toutes les autres idoles et divinités des Égyptiens.

Un prêtre résidait auprès de cette idole pour la servir.

Et chaque fois que le démon de céans parlait par la bouche de cette idole, le prêtre transmettait cet oracle au peuple de l'Égypte et de ses différentes provinces.

Ce prêtre avait un fils âgé de trois ans, qui était possédé de plusieurs démons.

Il disait et débitait toutes sortes de choses.

Lorsque les démons s'emparaient de lui, il déchirait ses vêtements, demeurait nu et assaillait les gens à coups de pierres.

Dans ce village, il y avait un hôpital, sous le vocable de cette idole. Or quand Myriam et Yoseph arrivèrent en ce village et furent descendus à cet hôpital, les gens du pays ressentiront une épouvante extrême.

Tous les chefs et les prêtres des idoles se réunirent auprès de l'idole en question et lui dirent :


LE PRÊTRE IDOLÂTRE


Qu'est-ce que ce bouleversement et cette secousse qui se sont produits dans notre pays?


L’IDOLE


Un dieu caché est présent ici.

C'est lui qui est le Élohim véritable et il n'y en a pas d'autre que lui à servir, car il est vraiment le Fils de Élohim.

A la nouvelle de son approche, cette terre s'est émue ; quand il y descendit, elle trembla et fut secouée. Nous redoutons extrêmement la violence de son attaque.


Au même instant, l'idole s'abattit, et sa chute fit accourir tout le peuple d'Égypte et d'ailleurs. Le fils du prêtre fut atteint de son accident habituel.

Il entra dans l'hôpital tandis que Joseph et Myriam s'y trouvaient. Tout le monde les avait abandonnés en fuyant.

Myriam venait de laver les langes du Seigneur Christ, et les avait tendus sur le mur.

Le jeune possédé survint et prit l'un de ces langes et le posa sur sa tête.

Au même instant, les démons, prenant la fuite, commencèrent à sortir de sa bouche pareils à des corbeaux et à des serpents et,

sur l'heure, l'enfant fut guéri par l’onction de Yéshoua.

Il se mit à louer et à remercier le Seigneur, qui l'avait guéri. Son père, l'ayant trouvé en santé, lui dit :


LE PRÊTRE IDOLÂTRE


Que vous est-il donc advenu, mon enfant, et comment avez-vous été guéri ?


LE FILS GUÉRI


Quand le démon m'eut terrassé, j'allai à l'hôpital. Là, je trouvai une noble femme avec un enfant. Elle venait de lui laver ses langes et les avait déposés sur le mur.

J'en ai pris un, je l'ai mis sur ma tête et les démons me quittant se sont enfuis.


Son père, transporté d'allégresse à son sujet, lui dit


LE PRÊTRE IDOLÂTRE


Mon enfant, il est bien possible que ce petit garçon soit le fils du Élohim vivant, qui a créé les cieux et la terre.

Car au moment où il a passé chez nous, l'idole s'est brisée, tous les dieux sont tombés et ont été mis à néant par la force de sa puissance.



CHAPITRE 12


Là fut accomplie la prophétie qui disait : " C'est de l'Egypte que j'ai appelé mon fils" (Hoshéa 11:1) .

Et lorsque Yoseph et Myriam eurent appris la chute et l'anéantissement de cette idole, ils furent saisis de frayeur et de crainte, et ils se dirent :


YOSEPH ET MYRIAM


Quand nous étions dans la terre d'Israël,

Hérode songeait à tuer Yéshoua et, à cause de lui, il a tué tous les petits enfants de Beith-Léhem et de ses environs.

Il n'y a pas de doute que si seulement les Egyptiens apprennent quel accident a brisé cette idole, ils nous livreront aux flammes.



CHAPITRE 13

Yoseph et Myriam partirent de là et arrivèrent à un endroit où il y avait des brigands qui avaient pillé un groupe de voyageurs,

les avaient dépouillés de leurs vêtements et les avaient garrottés.

Ces brigands entendirent un tumulte immense, pareil au tumulte causé par un roi puissant qui sort de sa capitale accompagné de troupes, de cavaliers et de tambours.

Les brigands en prirent peur et abandonnèrent tout ce dont ils s'étaient emparés.

Les autres alors se levèrent ; ils se détachèrent mutuellement de leurs entraves, reprirent leurs biens et s'en allèrent.

En Voyant, s'approcher Yoseph et Myriam, ils leur dirent :


LES OTAGES


Où est donc le roi dont les brigands ont entendu le train bruyant et tumultueux, à la suite de quoi ils nous ont abandonnés et nous avons été délivrés ?


YOSEPH


Il va arriver sur nos pas.


CHAPITRE 14 Ils atteignirent ensuite un autre village, où il y avait une femme possédée.

En effet étant sortie une nuit pour puiser de l'eau, le démon, “le rebelle maudi,” s'était jeté sur elle.

Elle ne pouvait plus supporter d'être vêtue ni de séjourner dans des endroits habités ; et chaque fois qu'on la liait avec des chaînes et des entraves, elle les brisait et s'échappait nue dans le désert.

Elle s'établissait aux carrefours des routes et dans les tombeaux et assaillait les gens à coup de pierre.

Sa famille en était fort affligée.

Lorsque Myriam la vit, elle en eut pitié.

Et au même instant, le démon la quitta et s'éloigna précipitamment, sous la forme d'un jeune homme, en criant :



DÉMON REBELLE MAUDIT(le diable)


Malheur à moi à cause de vous et de votre fils !

Et cette femme fut guérie de son tourment.

Elle revint à elle et, confuse de sa nuditée, elle se rendit chez les siens, en évitant les gens.

Elle reprit ses habits et fit un récit détaillé du fait à son père et à sa famille.

Or les siens étaient les personnages les plus considérables du village. Ils donnèrent l'hospitalité à Myriam et à Yoseph, avec une généreuse magnificence.

CHAPITRE 15


Le lendemain, la famille sainte se séparèrent d'eux, bien pourvus pour la route.

Le soir de ce jour, ils arrivèrent dans un autre village,

où se célébraient, des noces.

Par la ruse du démon maudit et les maléfices des enchanteurs,

l'épouse était devenue muette et n'avait plus retrouvé la parole.

Lorsque Myriam entra dans ce village, portant dans ses bras Yéshoua son enfant, cette jeune épouse muette l'aperçut.

Elle étendit les mains vers Yéshoua, et, l'attirant à elle, le prit dans ses bras, l'étreignit, le baisa.

Un effluve de son corps s'exhala sur elle.

Le noeud de sa langue se délia, ses oreilles s'ouvrirent et elle loua et remercia Élohim qui lui avait rendu la santé.

Cette nuit-là, il y eut une grande joie parmi les habitants de ce village et ils crurent que Élohim et ses anges étaient descendus chez eux.


CHAPITRE 16

La famille sainte demeurèrent là trois jours, entourés d'honneurs et somptueusement traités.


Ils partirent de chez leurs hôtes, bien pourvus pour la route, et ils arrivèrent dans un autre village où ils comptaient passer la nuit, car il était bien peuplé.

Dans ce village, il y avait une femme honorablement connue.

Un jour elle était allée au fleuve pour se baigner ;

et le démon maudit, ayant pris la forme d'un serpent, s'était élancé sur elle et s'était enroulé autour de son abdomen et chaque jour,

à la tombée de la nuit, il s'allongeait sur elle.

Lorsque cette femme vit Myriam, ayant entre ses bras le Seigneur Yéshoua HaMashich encore dans sa première enfance, elle se prit d'affection pour lui et dit à Myriam :



LA DÉMONIAQUE


Oh Madame, donnez-moi ce petit enfant,

pour que je le porte et que je l'embrasse.


Myriam le lui donna.

Et quand l'enfant eut été approché d'elle,

le démon lâcha prise et la quitta pour prendre la fuite.

A partir de ce jour, elle ne le revit plus.

Tous les assistants louèrent Élohim le Très-Haut.

Et cette femme traita magnifiquement la sainte famille.


CHAPITRE 17

Quand le lendemain fut venu, cette même femme prit de l'eau parfumée pour y baigner le Seigneur Yéshoua.

Et après l'avoir lavé, elle prit l'eau du bain.

Or il y avait là une jeune fille dont le corps était blanc de lèpre.

Elle versa sur elle un peu de cette eau et s'en lava;

et aussitôt elle fut purifiée de sa lèpre.

Quant au peuple de l'endroit, il disait :


LE PEUPLE


Sans aucun doute, Yoseph, Myriam et l'enfant sont des dieux et non des hommes.


Et lorsque la famille sainte se résolurent à les quitter, cette jeune fille qui avait été lépreuse s'approcha d'eux et leur demanda de l'emmener.

CHAPITRE 18


Ils y consentirent et elle partit avec eux.

Cependant, ils arrivèrent à un village où se trouvait un château appartenant à un chef illustre.

Celui-ci avait un palais destiné à recevoir les hôtes.

Ils y descendirent.

La jeune fille s'en alla et entra chez la femme du seigneur.

La trouvant en larmes et attristée.



EX-LÉPREUSE


Pourquoi pleurez-vous?



LA CHEF D’HOTEL


Ne vous étonnez pas de mes larmes, car j'ai une grande douleur, que je n'ai pu dire à personne.


EX-LÉPREUSE


Vous me l'indiquiez et me la découvriez, peut-être s'y trouverait-il un remède en mon pouvoir.

LA CHEF D’HOTEL


Gardez bien ce secret et ne le dites à personne.

Je suis mariée à ce chef, qui est un roi dont le pouvoir s'étend sur un vaste territoire.

J'ai vécu longtemps avec lui sans lui donner de fils, et lorsque enfin j'eus de lui un enfant,

celui-ci se trouva lépreux.

Quand il le vit, il refusa de le reconnaître et me dit: “ Vous allez le tuer ou le remettre à une nourrice qui l'élèvera dans un endroit où l'on n'entendra jamais parler de lui.

Quant à moi, je n'ai plus rien de commun avec vous et je ne vous verrai plus jamais .”

Je ne sais quel parti prendre et mon chagrin est extrême.

Hélas mon fils ! Hélas mon mari !


EX-LÉPREUSE


J'ai trouvé à votre mal un remède,

que je vais vous exposer.

Car moi aussi j'ai été lépreuse et j'ai été purifiée par Dieu qui n'est autre que Yéshoua,

le fils de Dame Myriam.


LA CHEF D’HOTEL


Qui est ce Dieu dont vous venez de parler?


EX-LÉPREUSE


Il est ici, chez vous, dans cette maison.


LA CHEF D’HOTEL


Comment donc? Et où se trouve-t-il ?


EX-LÉPREUSE


Voici Yoseph et Myriam !

Cet enfant qu'ils ont avec eux,

c'est lui qu'on appelle Yeshoua, et c'est lui qui m'a guérie de mon mal et de mon tourment.


LA CHEF D’HOTEL


Et puis-je savoir de vous comment vous avez été guérie de votre lèpre?


EX-LÉPREUSE


Volontiers !

La mère de l'enfant m'a donné de l'eau qui avait servi à le baigner; je l'ai répandue sur moi et j'ai été purifiée de ma lèpre. Là-dessus, la femme dit chef se leva, et pria Myriam et Yoseph d'être ses hôtes.

Elle offrit à Yoseph un grand festin, auquel furent conviés bon nombre d'hommes.

Le lendemain, dès le point du jour elle prit de l'eau parfumée,

pour y baigner le Seigneur Yéshoua.

Elle prit aussi avec elle son fils et le baigna dans l'eau qu'elle venait d'employer.

Au même instant son enfant fut purifié de sa lèpre.

Elle remercia Elohim et lui rendit gloire.

Et elle dit à Yéshoua :


LA CHEF D’HOTEL


Heureuse votre mère, ô Yéshoua !

Comment, avec de l'eau où l'on vous a baigné, purifiez-vous de la lèpre des hommes qui sont de la même nature que vous ?


Elle fit à Myriam des présents magnifiques et la reconduisit avec les plus grands honneurs.


CHAPITRE 19 De là, ils parvinrent à un autre village et voulurent y passer la nuit.

Ils descendirent à la maison d'un homme récemment marié et qu'un maléfice tenait éloigné de son épouse.

Et lorsqu'ils eurent pris le gîte chez lui cette nuit-là le maléfice cessa.

Le matin venu, ils songeaient à partir;

mais ce jeune marié les retint et leur offrit un festin splendide.

CHAPITRE 20

Le lendemain, ils se mirent en route.

Comme ils approchaient d'un autre village, ils virent trois femmes qui revenaient à pied du cimetière en pleurant.

Les ayant vues, Myriam dit à la jeune fille qui s'était jointe à eux :


MYRIAM


Demandez-leur ce qui leur est arrivé et quel malheur les a frappées.


Elle leur posa la question et celles-ci, sans lui répondre.


UNE FEMME

D'où êtes-vous et où allez-vous ?

Car la journée est passée et la nuit est venue.


EX-LÉPREUSE


Nous sommes des voyageurs et nous cherchons un gîte pour la nuit.


LA FEMME


Venez avec nous et passez la nuit chez nous.


Ils les accompagnèrent donc.

Elles possédaient une maison neuve, bien ornée et richement meublée.

Elles les introduisirent dans cette maison.

On était alors en hiver.

La jeune fille entra aussi chez ces femmes,

et les trouva toutes deux pleurant et gémissant.

Auprès d'elles était un mulet couvert d'une housse de brocart,

devant lequel on avait placé du sésame.

Elles l'embrassaient et lui donnaient à manger.

La jeune fille leur dit :


EX-LÉPREUSE


Oh mes dames, que fait ici ce mulet ?


Elles lui répondirent en pleurant et lui dirent :


UNE DÈS FEMME


Ce mulet que vous voyez a été notre frère,

fils de notre mère que voici.

Notre père est mort et nous a laissé une grande fortune.

Nous n'avions que ce seul frère : nous songions à lui trouver une femme et à le marier suivant la loi de l'humanité.

Mais des femmes se jalousaient à son sujet et jetèrent sur lui un sort à notre insu. Une nuit donc, peu de temps avant l'aurore, tandis que les portes de notre demeure étaient fermées, nous jetâmes les yeux sur notre frère :

il était devenu le mulet que vous voyez.

Nous n'avons plus de père pour nous tirer de ce chagrin et nous sommes dans l'affliction dont vous êtes témoin.

Il n'y a pas au monde de savant, de magicien ou d'enchanteur que nous ayons négligé de consulter.

Cela ne nous a servi absolument de rien.

Et chaque fois que le coeur nous manque,

nous nous levons, nous allons, avec notre mère que voici, pleurer au tombeau de notre père, puis nous revenons.

CHAPITRE 21

En entendant le récit de ces femmes la jeune fille leur dit :


EX-LÉPREUSE


Consolez-vous et ne pleurez plus !

Le remède à votre mal est proche,

il est chez vous et au milieu de votre maison.

Car moi-même en personne j'ai aussi été lépreuse.

Mais ayant vu cette femme-ci avec ce petit enfant nommé Yéshoua.

Un jour que sa mère venait de le baigner,

j'ai pris de l'eau de son bain,

je l'ai répandue sur mon corps et j'ai été guérie.Je sais qu'il a la puissance de remédier à votre mal.

Or çà, levez-vous, allez vers Dame Myriam,

sa mère, amenez-la dans votre maison;

découvrez-lui votre secret, priez-la et suppliez-la d'avoir pitié de vous. Lorsque les femmes eurent entendu le discours de la jeune fille,

elles sortirent en hâte pour se rendre auprès de Myriam.

Elles l'introduisirent chez elles et, assises en sa présence, elles lui dirent en pleurant :


UNE DÈS FEMME


O Dame Myriam, ayez pitié de vos servantes.

Nous n'avons plus aucun parent âgé, ni chef de famille, ni père, ni frère, qui fasse une démarche pour nous.

Ce mulet que vous apercevez a été notre frère, des femmes l'ont réduits par leurs sortilèges à l'état que vous voyez.

Nous vous prions donc, d'avoir pitié de nous !


Alors, touchée de leur malheur, Myriam prit le Seigneur Yéshoua et le posa sur le clos du mulet. Elle pleurait et les trois femmes aussi, elle dit à Jésus son enfant :


MYRIAM

Mon fils, par votre vertu puissante, guérissez ce mulet et faites qu'il redevienne l'homme raisonnable qu'il était autrefois. Et au moment même où ces paroles sortaient de la bouche de Myriam, le mulet changea de forme et prit la figure humaine, il était devenu un homme jeune et exempt de toute infirmité.

Alors lui, sa mère et ses sœurs se prosternèrent devant Myriam.

Ils posèrent l'enfant sur leurs têtes et se mirent à l'embrasser en disant :


LES FEMMES


Heureuse votre mère, ô Yéshoua, sauveur du monde !

Bienheureux les yeux qui ont eu la faveur de vous regarder !

CHAPITRE 22

Les deux soeurs dirent à leur mère :


LES SOEURS


Voici que notre frère est revenu à l'état normal, par le secours de Yéshoua et grâce à cette jeune fille qui nous a fait connaître Myriam et son fils.

Or donc, notre frère n'est pas marié,

le meilleur parti est que nous l'unissions à cette jeune fille qui est au service de cette famille.


Elles interrogent Myriam à ce sujet.

Elle consentit à leur demande.

Elles célébrèrent donc avec magnificence les noces de cette jeune fille, et passant du chagrin à la joie et des lamentations aux cris de fête, elles se mirent à exulter, à se réjouir, à exhaler leur gaîté et à chanter.

Et, dans l'excès de leur bonheur, elles revêtent leurs habits les plus précieux et leurs parures et, entonnant des chants de louanges, elles disaient :


LES FEMMES


Chant

"O Jésus, fils de David, qui changez le souci en joie et le chagrin en bonheur !" Myriam et Yoseph demeurèrent là dix jours.

Puis ils s'éloignèrent, comblés de témoignages de respect et de vénération par ces gens, qui vinrent prendre congé d'eux et, après les adieux, s'en retournèrent tout en larmes, surtout la jeune fille.

CHAPITRE 23

Partis de là, ils arrivèrent dans une terre déserte,

et ils apprirent qu'elle n'était pas sûre.

Yoseph et Myriam eurent l'idée de traverser ce pays durant la nuit.

Tandis qu'ils cheminaient, ils aperçurent, sur leur route,

deux brigands qui dormaient, et avec eux se trouvait toute une bande d'autres brigands leurs compagnons,

qui dormaient également.

Ces deux brigands qu'ils venaient de rencontrer étaient Titus et Dumachus. Titus dit à Dumachus :


TITUS LE BRIGAND


Laisse à ces gens le chemin libre pour qu'ils passent, et que nos compagnons ne les remarquent pas !


Dumachus n'y consentit pas.


TITUS LE BRIGAND


Je te donne quarante drachmes, et prends mon gage.


Et il lui présenta la ceinture qu'il avait aux reins,

pour le décider à se taire et à ne dire mot. Quand Myriam vit la belle conduite de ce brigand envers eux,

elle lui dit :


MYRIAM


Le Seigneur Elohim vous protégera de sa droite et il vous accordera le pardon de vos péchés.


Le Seigneur Yéshoua prit la parole et dit à sa mère :


YESHOUA


O ma mère, les Yéhoudim me crucifieront en la ville de Yéroushalayim,

et avec moi ils crucifieront ces deux brigands.

Titus GÉANT à ma droite et Dumachus CRÉPUSCULE à ma gauche.

Et, après ce jour, Titus GÉANT me précédera dans le paradis.


MYRIAM


Que cela vous soit épargné, mon fils ! De là, ils se rendirent à la ville des idoles.

Et lorsqu'ils s'en approchèrent, elle fut renversée et réduite en colline de sable.

CHAPITRE 24 De là, ils se rendirent au sycomore qui s'appelle aujourd'hui Matarieh, Ville à 10 km au Nord-Est du Caire, près de l'ancienne Héliopolis.

Et à Matarieh, Yéshoua fit jaillir une source où Myriam lui lava sa tunique.

Et la sueur de Yéshoua, qu'elle égoutta en cet endroit, y fit naître le baume. CHAPITRE 25


De là, ils descendirent à Misr (C'est à dire au Caire actuel, et plus précisément au quartier appelé aujourd'hui le "Vieux-Caire".)

Ils demeurèrent dans le pays de Misr durant 3 ans.

Et Yéshoua accomplit en Égypte de nombreux miracles qui ne sont pas écrits dans l'évangile de l'enfance ni dans l'évangile complet.




 
 
 

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