RETOUR DE LA SAINTE FAMILLE EN TERRE SAINTE
- Jean Marius
- 5 juil. 2022
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 juil. 2022

RETOUR DE LA SAINTE FAMILLE EN TERRE SAINTE
CHAPITRE 26
Après la mort d’Hérode, 3 ans après la tuerie, l’ange du Seigneur comme promis se remontre à Yoseph dans un rêve, en Égypte.
C’est cette ange rappelez-vous qui avait dit :
L’ANGE
Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère.
Pars vite par la route du désert, pour l’Égypte !
Reste là-bas.
Je te dirai quand tu dois revenir.
En effet, Hérode va rechercher l’enfant pour le faire mourir.
Comme promis comme dit !
l’ange se remontre dans un rêve à Yoseph.
ANGE
Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et retourne dans le pays d’Ysraël.
En effet, ceux qui voulaient tuer l’enfant sont morts.
Ainsi se réalisera ce que les prophètes avaient dit de la part du messie :
" C'est de l'Egypte que j'ai appelé mon fils.
Et j'ai appelé mon fils à sortir d’Égypte.”
HOSHÉA 11:1
Yoseph se lève, il prend avec lui l’enfant et sa mère et il retourne dans le pays d’Ysraël.
Et lorsqu'ils atteignirent la terre de Yéhoudah , Yoseph craignit d'y passer.
Apprenant que Hérode était mort et que son fils Archélaüs lui avait succédé comme roi du pays,
il craignit d'aller dans la terre de Yéhoudah.
L'ange du seigneur lui apparut.
L’ANGE
Yoseph, passez dans la ville de Nazareth et restez-y !
O miracle, qu'on ait ainsi porté et promené à travers les pays le Maître des pays !
Ainsi les choses se passent comme les prophètes l’avaient annoncé :
“On l’appellera Nazaréen.”
CHAPITRE 27
Et lorsqu'ils entrèrent dans la ville de Beith-léhem,
ils y virent de nombreux cas d'une maladie grave qui atteignait les enfants aux yeux, et ils mouraient.
Il y avait là une femme qui avait un fils malade et déjà proche de la mort. Elle l'apporta chef Yoseph et Myriam, qu'elle aperçut à baigner Yéshoua.
Cette femme lui dit :
LA MÈRE
O Myriam, ma Dame, regardez mon fils que voici ;
il souffre cruellement ! Myriam lui répondit en ces termes :
MYRIAM
Prenez de cette eau où je viens de baigner mon fils, et aspergez-en le votre.
Elle prit donc de cette eau, comme Myriam le lui avait dit, et elle la répandit sur son fils qui cessa de s'agiter et dormit quelques temps.
Puis il s'éveilla de son sommeil, en parfaite et pleine santé ;
sa mère le prit et l'apporta auprès de Myriam.
Elle en était toute joyeuse.
Myriam lui dit :
MYRIAM
Remerciez Élohim qui vous a guéri cet enfant.
CHAPITRE 28
Il y avait là une autre femme, voisine de celle dont le fils avait été guéri. Elle aussi avait un fils atteint de cette même maladie : ses yeux avaient cessé de voir,
et il criait nuit et jour.
La mère de l'enfant guéri dit à celle-ci :
LA MÈRE
Pourquoi ne le conduisez-vous pas chez Myriam, comme moi j'ai conduit chez elle mon fils, qui était sur le point de mourir, et il a été guéri par l'eau où elle avait baigné son fils Yéshoua ?" Lorsque cette femme eut entendu, elle s'y rendit elle aussi, elle prit de cette eau et en lava son fils, dont le corps et les yeux furent guéris au même instant. Sa mère le porta chez Dame sainte Myriam, et lui découvrit tout ce qui venait d'arriver.
Sainte Myriam lui dit :
MYRIAM
Remerciez Élohim de l'avoir rétabli, et ne parlez de cette histoire à personne.
CHAPITRE 29
Il y avait aussi en ce lieu deux femmes mariées à un même homme.
Chacune d'elle avait un fils, et les deux enfants étaient souffrants.
L'une de ces deux femmes s'appelait Myriam, et son fils Cléopas.
Elle se leva, prit son fils et s'en fut chez Myriam, mère de Yéshoua, et lui donna un beau voile en lui disant :
MYRIAM MÈRE CLÉOPAS
O Myriam, ma Dame, recevez ce voile et donnez-moi en retour un seul lange de votre enfant.
Myriam le fit.
La mère de Cléopas s'en alla et, de ce lange,
elle fit une tunique dont elle revêtit son fils.
Celui-ci fut guéri de son mal. Le fils de sa rivale mourut, ce qui devint entre elle une cause d'inimitié. Elles avaient coutume de faire le ménage alternativement, chacune pendant une semaine. Quand vint le tour de Myriam mère de Cléopas,
elle voulut cuire le pain.
Après avoir chauffé le four, elle s'en fut chercher la pâte, et partit en laissant son fils Cléopas près du four.
Elle partie, sa rivale aperçut l'enfant : il était seul et le four flambait.
Elle le prit, le jeta dans le four et s'éloigna.
Lorsque Myriam sa mère revint, elle vit Cléopas son fils jouant au milieu du four où on l'avait jeté,
et le four déjà refroidi, comme si le feu n'y avait pas été mis.
La mère comprit que c'était sa rivale qui l'avait jeté dans le brasier.
Elle le tira du four et l'amena chez Dame sainte Myriam à qui elle apprit son histoire. Celle-ci lui dit :
MYRIAM
Taisez-vous, et ne parlez de cette histoire à personne, car je crains pour vous si elle était divulguée. Il advint ensuite que sa rivale s'étant rendue au puit pour chercher de l'eau, aperçut Cléopas qui jouait près du puit. Personne ne se trouvait là.
Elle prit l'enfant, le précipita dans le puit et s'en retourna chez elle.
Quand les gens vinrent au puit faire leur provision d'eau, ils aperçurent le petit garçon assis sur l'eau.
Ils descendirent et le retirèrent de là.
Et saisis d'une admiration extrême au sujet de ce petit garçon, ils rendirent gloire à Élohim.
Sa mère étant survenue le prit et l'emporta en pleurant chez Dame Myriam à qui elle dit :
MYRIAM MÈRE CLÉOPAS
O ma Dame, voyez ce que ma rivale a fait à mon fils, comment elle l'a jeté dans le puit.
Il est inévitable qu'elle le fasse périr. MYRIAM
Élohim vous vengera d'elle.
Or donc, sa rivale s'en fut tirer de l'eau au puit, ses pieds se prirent dans la corde et elle tomba dans le puit. Les gens venus pour la retirer la trouvèrent la tête broyée et les os rompus.
Elle mourut de malemort, et en elle se vérifia le mot de quelqu'un :
Ils ont creusé un puit, ils l'ont fait profond et ils sont tombés dans le trou qu'ils ont ouvert.
CHAPITRE 30
Il y avait là une autre femme qui avait deux fils jumeaux.
Ils prirent tous deux une maladie.
L'un mourut, l'autre agonisait.
Sa mère l'emporta en pleurant,
et l'emmena chez Myriam à qui elle dit :
MÈRE DES JUMEAUX
O Myriam, ma Dame, venez à mon aide, secourez moi ! J'avais deux fils, et à cette heure j'en ai enterré l'un, et l'autre est sur le point de mourir.
Voyez la prière et la demande que j'adresse à Élohim.
“O Seigneur, qui êtes clément, miséricordieux et bon, vous m'aviez donné deux fils; vous m'avez repris l'un, laissez moi celui qui reste !" A la vue de ses larmes brûlantes, Myriam en eut pitié.
MYRIAM
Déposez votre enfant sur le lit de mon fils,
et couvrez le avec les habits de ce dernier.
Elle le déposa donc sur le lit où était le Christ.
Il avait déjà les yeux fermés, pour quitter la vie,
mais lorsque l'odeur des vêtements de Yéshoua, parvint au petit garçon, à l'instant même,
celui-ci ouvrit les yeux et poussant un grand cri vers sa mère.
GARÇON GUÉRIE
Mère, donnez-moi du pain !
Elle le lui donna et il le suça. Sa mère dit à Myriam :
MÈRE DES JUMEAUX
Je sais maintenant que la puissance de Élohim réside en vous, au point que votre fils s'est mis à guérir ses pareils par le seul contact de ses vêtements.
Et cet enfant qui fut guéri est celui qui, dans l'évangile est appelé Barthélemy.
CHAPITRE 31
Il y avait là aussi une femme atteinte de la lèpre.
Elle se rendit chez Myriam mère de Yéshoua et lui dit :
LÉPREUSE
O Myriam, ma Dame, venez à mon aide !
MYRIAM
Quel secours vous faut-il ?
De l'argent, de l'or, ou que votre corps soit purifié de la lèpre ?
LÉPREUSE
Et qui a le pouvoir de me donner cela ?
MYRIAM
Ayez la patience d'attendre un peu que j'ai baigné mon fils Yéshoua, et que je l'ai déposé sur son lit.
La femme attendit patiemment, comme Myriam le lui avait dit.
Et quand cette dernière eut déposé Yéshoua dans son lit, elle prit de l'eau qui avait servi à le baigner et, la donnant à cette femme elle lui dit :
MYRIAM
Prenez de cette eau et versez-la sur votre corps.
Et celle-ci l'ayant fait, fut à l'instant même purifiée,
et elle rendit à Élohim louanges et actions de grâces.
CHAPITRE 32
Après être demeuré trois jours chez Myriam, elle s'en alla.
Arrivée à son village, elle y vit un seigneur qui avait épousé la fille d'un autre seigneur.
En observant sa femme, il aperçut, entre ses yeux, des traces de lèpre pareilles à une étoile. Le mariage fut rompu et déclaré nul.
Lorsque cette femme les vit en cette situation,
accablés de chagrin et versant des larmes,
elle leur dit :
EX-LÉPREUSE
quelle est la cause de vos pleurs ?
LA FEMME RÉPUDIER ET SA MÈRE
Ne nous interrogez pas sur notre situation.
Nous avons un chagrin dont nous ne pouvons parler à personne, et qui doit rester entre nous.
Elle répéta sa question avec insistance et leur dit :
EX-LÉPREUSE
Découvrez-le moi ; peut-être vous en indiquerai-je le remède.
Ils lui montrèrent donc cette jeune fille et les traces de lèpre qu'elle avait entre les yeux.
Ayant vu cela, elle leur dit :
EX-LÉPREUSE
Moi que vous voyez, j'ai aussi eu cette maladie. M'étant rendue à Beithléhem, pour une affaire qui m'était advenue, j'entrais dans la caverne, et j'y vis une femme appelée Myriam, qui a un fils appelé Yéshoua.
Ayant remarqué que j'étais lépreuse,
elle s'attendrit sur mon sort, et me donna l'eau qui avait servi à baigner son fils ;
je la répandis sur mon corps, et je fus purifiée de la lèpre.
LA FEMME RÉPUDIER ET SA MÈRE
O notre Dame, seriez-vous prête à partir avec nous et à nous montrer Dame sainte Myriam ?
EX-LÉPREUSE
Volontiers.
Elles se levèrent donc et s'en furent chez Myriam, emportant avec elles de riches présents. Arrivées chez celle-ci, elles lui offrirent leurs présents et lui montrèrent la petite lépreuse qui les accompagnait.
Myriam leur dit :
MYRIAM
Que la miséricorde du Seigneur Yéshoua HaMashiach descende sur vous !
Et elle leur donna de l'eau qui avait servi à baigner Yéshoua HaMashiach, en leur disant :
MYRIAM
Lavez cette pauvre enfant avec cette eau.
Et après qu'elles l'en eurent lavée, elle fut aussitôt guérie.
Elles rendirent grâces à Élohim, elles et tous les assistants.
Puis elles s'en retournèrent dans leur pays,
en louant Élohim pour cela.
Et quand le chef eut appris que sa femme était guérie, il la fit revenir chez lui, il célébra ses noces une seconde fois et remercia Élohim de la guérison de son épouse. CHAPITRE 33
Il y avait là aussi une jeune fille possédée du démon.
Ce maudit lui apparaissait à tout moment sous l'aspect d'un dragon énorme et faisant mine de l'engloutir.
Il lui suçait tout son sang et elle demeurait comme morte.
Quand il l'approchait, elle joignait ses mains sur sa tête et criait en disant :
UNE DÉMONIAQUE
Malheur à moi ! Malheur à moi, puisqu'il n'y a personne qui puisse me délivrer de ce dragon méchant.
Son père, sa mère, tous ceux qui l'entouraient ou la voyaient, s'apitoyaient sur elle.
Et tous ceux qui se trouvaient là pleuraient et s'attroupaient autours d'elle, tous pleurant et se lamentant, surtout quand elle disait avec larmes :
LA DÉMONIAQUE
O mes frères et mes amis, n'y a-t-il personne qui puisse me délivrer de ce bourreau. Et lorsque la jeune fille du chef, celle qui avait été guérie de la lèpre, entendit la voix de cette enfant, elle monta à l'endroit le plus élevé de son "château" et regarda de son côté : elle avait les mains jointes sur sa tête et pleurait, et la foule qui l'entourait pleurait aussi.
(La femme du chef) dit au mari de la possédée : "
EX-LÉPREUSE
Votre femme a-t-elle encore sa mère ?
LE MARI
Certainement, elle a sa mère et son père.
EX-LÉPREUSE
Amenez-moi sa mère.
Il la lui amena. Lorsqu'elle l'eut aperçue,
EX-LÉPREUSE
Cette jeune obsédée est-elle votre fille ?
cette femme lui dit avec tristesse et en pleurant :
LA MÈRE
Oui, ma Dame, c'est ma fille.
Et la fille du chef lui dit :
EX-LÉPREUSE
Gardez-moi le secret !
Je vous dirais que moi aussi j'ai été lépreuse,
et j'ai été guérie par Yéshoua HaMashiach le fils de Myriam.
Si vous voulez que votre fille soit guérie, conduisez-la à Beithléhem ; demandez à voir Myriam, mère de Yéshoua, et croyez bien que votre fille sera guérie.
Quant à moi, je suis certaine que vous reviendrez ici toute joyeuse, avec votre fille en parfait état. Ayant entendu ces paroles de la fille du chef, la femme, à l'instant même se leva en hâte, se rendit chez sa fille et partit pour l'endroit qu'on lui avait indiqué.
Elle alla trouver Myriam et lui fit connaître l'état de sa fille.
Après l'avoir entendue, Myriam lui donna de l'eau du bain de son fils Yéshoua.
MYRIAM
Versez cette eau sur le corps de votre fille.
Et elle lui donna aussi un des langes du Seigneur Yéshoua, en lui disant :
MYRIAM
Prenez ce lange et chaque fois que vous apercevrez votre ennemi, montrez-le lui.
Et elle les congédia amicalement.
Quand ils se furent rendus de chez elle dans leur pays, le moment vint où le démon avait coutume d'assaillir la jeune fille.
Alors le maudit se montra sous l'aspect d'un dragon énorme.
A sa vue, la jeune fille prit peur. Sa mère lui dit :
LA MÈRE
Ne craignez pas ses griffes, ma fille : qu'il s'approche de vous et montrez lui ce lange que nous a donné sainte Myriam ; nous verrons ce qui va arriver. Quand elle vit le démon s'approcher d'elle sous la forme d'un dragon horrible, terrifiée, elle frissonna de tous ses membres.
Elle déploya le lange et l'ayant mis sur sa tête,
elle s'en couvrit les yeux.
A l'instant même, il sortit de ce lange des flammes ardentes et des charbons embrasés,
qui jaillissaient sur le dragon. O prodige éclatant qu'on vit se produire !
Au moment où le dragon tournait son regard vers le lange de Yéshoua,
le feu en sortit et lui jaillit sur la tête et sur les yeux.
Il cria d'une voix stridente, en disant :
LE DRAGON
Que me voulez-vous, Yéshoua fils de Myriam ?
Où pourrais-je vous échapper ?
Et, tournant court, il s'éloigna de la jeune fille avec une terreur extrême, et ne revint plus jamais lui apparaître.
Délivrée de lui, la jeune fille et tous ceux qui assistaient à ce miracle rendirent à Élohim gloire et actions de grâces. CHAPITRE 35
Il y avait aussi dans ce pays une femme qui avait un fils possédé du démon. Il s'appelait Yéhoudah.
Chaque fois qu'il était assailli par le démon, il mordait tous ceux qui l'approchaient, et s'il ne trouvait personne à sa portée, il se mordait les mains et les autres membres.
Lorsque la mère de ce malheureux eut entendu parler de sainte Myriam et de son fils Yéshoua, elle se leva et emportant Yéhoudah, elle l'amena chez Dame Myriam.
Or Yaacov et Yoseph Yhwh-Ajoute avaient emporté le Seigneur Yéshoua, alors petit enfant, pour aller jouer avec les autres enfants. 2. Quand ils furent sortis de la maison, ils s'assirent et le Seigneur Yéshoua avec eux.
Yéhoudah, le possédé survint et s'assit à la droite de Yéshoua.
Le démon l'ayant assailli à son ordinaire, il voulut mordre le Seigneur Yéshoua. Il ne le put, mais il frappa Yéshoua au côté droit.
Le Seigneur Yéshoua se mit à pleurer et, à l'instant même, le démon sortit précipitamment du petit garçon sous la forme d'un chien enragé.
Ce garçon qui frappa Yéshoua et de qui le démon sortit sous la forme d'un chien, c'est Yéhoudah l'Iscariote qui livra Yéshoua aux Yéhoudim; et le côté où Yéhoudah le frappa est celui même que les Yéhoudim percèrent d'une lance.
Comments